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A54infos

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5 octobre 2012

Le Ghana sur une pente ascendante, selon John Dramani Mahama.

Lors de sa visite le 9 septembre 2012 au Bénin, cnsécutive au décès du président John Atta Mills, le président par intérim du Ghana John Dramani Mahama s’est livré à notre rédaction pour faire le point de plusieurs dossiers.

A54infos: Quel est l’objectif de votre visite en terre béninoise ?

John Dramani Mahama: Je suis venu remercier le chef de l’Etat béninois pour ses deux visites après l’annonce du décès de notre feu président John Atta Mills. J’ai fait un tour des  Etats qui nous ont assisté lors de cette cérémonie. J’étais donc en Côte d’Ivoire, ensuite au Burkina Faso, au Togo, au Nigeria et présentement au Bénin. J’apprécie la solidarité qu’affiche le Bénin envers nous. C’est aussi une opportunité pour nous d’échanger sur notre coopération économique et surtout sur l’énergie électrique. Depuis la construction du barrage d’Akossombo, le Ghana fournit une partie d’énergie au Togo et au Bénin mais nos besoins énergétiques ont augmenté à cause de notre croissance économique. Ceci affecte le taux d’électricité fournie à nos pays frères. Nous avons discuté sur les mesures à prendre pour augmenter le taux d’électricité au Bénin. Nous investissons pour atteindre cet objectif. D’ici à octobre nous allons avoir une augmentation de 300 mégawatts, suivi d’une autre augmentation de 400 mégawatts vers la fin de l’année prochaine. Les besoins énergétiques au Ghana s’élèvent à 2300 mégawatts tandis que nous ne produisons que 2100 mégawatts pour l’instant. Le surplus que nous aurons sera exporté vers nos pays frères. Nous voulons faire du Ghana un pays qui exporte aussi l’énergie, mais cela sera après avoir satisfait nos demandes. Une réunion aura lieu entre le Ghana et le Bénin  probablement  le 25 ou le 27 de ce mois sur nos intérêts bilatéraux. Nous allons surtout mettre l’accent sur les autres régions du Bénin qui sont en manque d’électricité.

Quel est la situation politico-économique actuelle au Ghana ?

L’année dernière le Ghana était le pays qui évoluait le plus en matière d’économie. Cette année nous avons maintenu le même titre. Si nous continuons d’évoluer comme ceci, notre économie aura connu une double croissance d’ici 6 à 7 ans, ce qui va favoriser l’augmentation d’emploi dans le pays. Nous étions l’un des pays les moins avancés mais nous avons connu une forte progression. Nous souhaitons aller au-delà de notre taux de progrès ce qui nous fera rester une économie forte  d’Afrique. Comme vous le savez, on produit le pétrole et nous sommes supposés produire jusqu'à 120.000 barils par jour. Cependant nous avons quelques problèmes techniques en ce qui concerne le pompage au niveau de quelques puits de pétrole. Mais nous essayons d’y apporter des solutions. Présentement nous produisons 80 à 90.000 barils par jour. Cette année, nous avons découvert d’autres gisements qui seront exploités au plus tard en 2014. Une fois développés, ces nouveaux puits nous donneront 100.000 barils de plus, ce qui va amener le Ghana à produire 220.000 barils par jour. Presque chaque mois nous faisons des découvertes de potentiels puits de pétrole qui sont évaluées. Nous ne nous contentons pas d’exporter le pétrole mais de faire du Ghana le cœur des industries de pétrochimie en Afrique de l’ouest. Dans ce but nous venons de signer un accord avec une compagnie indienne qui viendra établir une société d’engrais pour satisfaire notre demande nationale et le reste sera exporté vers l’Inde en échange de devises étrangères.

John Dramani Mahama, président par intérim du Ghana

John Dramani Mahama, président par intérim du Ghana

En attendant l’élection présidentielle, quels sont vos ambitions directes pour le pays ?

Nous visons installer du matériel qui facilitera la transformation du gaz. La construction de ces infrastructures est déjà en cours. C’est l’un des projets que le feu président Atta Mills a commencés. Il était en Chine avant son décès pour faire des prêts pour démarrer cette construction. Nous visons donc achever cette construction l’année prochaine qui nous donnera 1000 mégawatts après la transformation du gaz. Pour le type d’industrie que nous visons au Ghana, nous avons besoin de plus d’électricité à un bas prix pour encourager les industries qui viendront s’installer. Nous avions des problèmes avec notre monnaie qui avait perdu sa valeur mais nous avons appliqué des mesures qui lui ont permis de commencer à regagner sa valeur depuis quelques semaines. Le Ghana est entre de bonnes mains. Notre feu président a promis au peuple ghanéen que les élections seraient organisées dans la paix et je promets de tenir sa promesse. L’élection de cette année sera la meilleure et la plus pacifique jamais connue au Ghana. La commission électorale continue d’enregistrer les noms de ceux qui vont voter et ça continuera jusqu’au 10 septembre. J’implore donc chaque Ghanéen à participer à l’enregistrement pour voter massivement le 7 décembre 2012. Je serais triste si ce n’était pas le cas pour quelques-uns.

Le président échange avec le personnel de l'ambassade ghanéenne à Cotonou 

Le président échange avec le personnel de l'ambassade ghanéenne à Cotonou

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10 septembre 2012

Le président ghanéen John Dramani échange avec ses compatriotes du Bénin.

Après les échanges entre le président John Dramani Mahama et le président Boni Yayi, le premier Ghanéen s’est rendu à l’ambassade du Ghana au Bénin.

Par Maxwell Christopher

Dans une atmosphère de joie, les Ghanéens vivant au Bénin accueillent leur président.

 

 

Kodjo Naak, artiste musicien ghanéen au Bénin, se réjouit de la visite du président : « Le président John Dramani  nous a accordé son temps, malgré le fait qu’il soit en retard. Je suis content et je peux le lire sur le visage des autres compatriotes. »La joie du président ghanéen face à ses compatriotes vivant au Bénin

La rencontre  démarre par l’hymne national du Ghana exécuté par l’assistance. Par la suite, Timothy Aidoo, consul de l’ambassade, dit une prière pour remercier Dieu. McArios Akambong, chancelier de l’ambassade, présente l’hôte des lieux, l’ambassadeur Modestus Ahiable. Ce dernier adresse au président et à sa délégation un mot de bienvenue, juste avant que McArios Akambong présente le ministre des affaires étrangères du Ghana, Alhaji Muhammad Mumuni.

Quelques minutes après, le président John Dramani prend la parole. Il tient à féliciter ses compatriotes : « On m’a dit que vous avez une bonne réputation au Bénin et j’en suis fier. » Il assure à ses compatriotes que le Ghana se porte bien et continuera ainsi dans la paix et l’évolution. John Dramani ne manque pas de leur rappeler l’importance de l’enregistrement de leurs noms pour l’élection présidentielle qui se déroulera au Ghana. Il les implore aussi à voter massivement et dans une ambiance de paix.

Une personne est désignée dans la foule pour clore la rencontre par une prière. Raccompagné par quelques compatriotes, le président se rend à l’aéroport ou son homologue, Boni Yayi l’attend pour un au revoir officiel.

 

6 septembre 2012

Bénin/Médias: Les professionnels de la presse en phase avec le ministère

Un atelier de renforcement des relations avec les associations professionnelles des médias a eu lieu hier mercredi au ministère de la Communication. Il s’agissait en fait d’améliorer les liens entre la Direction générale du développement des médias et les hommes de presse.

Par Edem ANAKA

D’entrée de jeu, Marcel Tchobo, directeur général du développement des médias, souligne l’importance de la rencontre. Il s’agit pour sa structure d’être plus près des médias au Bénin. Cet acte trouve sa raison d’être dans une maxime que livre le responsable de l’atelier : « Renforcer les médias, c’est renforcer la démocratie. » Pour joindre l’acte à la parole, les échanges se tiennent autour trois thèmes : « Regard éthique sur l’environnement institutionnel de la presse au Bénin », « Formation en journalisme au Bénin, contexte, acteurs et évaluation des pratiques en cours », « Coopération entre presse et partenaires au développement des médias. »

Une action qui trouve l’approbation du patron des lieux. Devant le patronat de la presse, l’Union des professionnels des médias (UPMB) et les représentantes des femmes de l’UPMB, le ministre de la Communication et des technologies de l’information et de la communication présente la presse comme le 4ème pouvoir : « Celui qui a l’information a le pouvoir », dit-il avant de préciser que celui qui a le pouvoir n’a pas forcément l’information. Une invite à plus de vérification et de responsabilité. Max Awouèkè tire des exemples de sa carrière de juriste et spécialiste en droit de la presse en France, et présente les conséquences fâcheuses qu’apportent des informations non vérifiées. Il souligne : « Quand vous publiez un article accusant quelqu’un, pensez qu’il a une famille. L’article qui le salit fait tout de suite écho. Et si après l’on découvre que les informations étaient erronées, le mal est déjà fait. A ce moment la rectification apportée ne bénéficie pas du même écho que l’article précédemment publié. »

Le ministre reconnaît cependant plusieurs problèmes qui minent la profession. Entre autre, il cite l’insuffisance de cadres référentiels de développement du secteur, la faiblesse de l’organisation juridique et de l’environnement économique des médias, la question du statut du journaliste, de ses conditions de vie et de travail, les conditions de création de la presse écrite trop laxistes « qui ouvrent la profession à tout venant », la faible production d’émissions radiophoniques et télévisuelles sur les réalités endogènes, la corruption des hommes des médias par les milieux politiques.

L’atelier s’est tenu grâce à l’appui du Programme d’appui à la démocratie et à l’égalité des genres de l’ambassade du Danemark (PADEG/DANIDA).

6 septembre 2012

Bénin / Société: En contrat de sexe avec des prostituées (témoignages exclusifs et poignants).

 Gbégamey, un quartier populaire de Cotonou, draine davantage de prostituées dans certaines de ses rues, à la tombée de la nuit. La période des vacances est plus propice pour beaucoup de filles élèves et étudiantes qui concluent des formes de contrats d’abonnement avec des clients.

Par Maxwell Christopher

Il est 20 heures ce samedi à Gbégamey. Une dizaine de prostituées se font déjà remarquer sur les lieux. Il y en a qui se dissimulent derrière les poteaux électriques à chaque jeu de phare. D’autres se hissent au bord de la route, apparemment insensibles au regard moqueur des passants. La grande voie pavée longeant le Collège d’enseignement général de Gbégamey change ainsi de monde, quand la nuit tombe. En plus des usagers habituels, d’autres catégories de personnes l’envahissent. Elles sont jeunes pour la plupart. Mais on y rencontre aussi des femmes adultes, dépassant souvent la quarantaine, leur tenue extravagante et ultra sexy. Côté clientèle, les âges et les nationalités s’enchaînent souvent. 20h 45. Un Libanais se pointe, à bord d’une petite Mercedes, couleur grise. Il s’appelle Ali, la trentaine environ et s’en défend, sans gêne : « C’est un plaisir qui aide à absorber le stress après une longue journée de travail. » Smith, un jeune Nigérian aussi s’amène : « C’est le moyen le plus facile d’avoir un rapport avec une très belle femme de son choix, à bas prix », avoue-t-il. Panafricaniste sexuel ou obsédé de haut niveau? «Je veux faire le tour de l’Afrique de l’ouest, sur place à travers ces jolies nanas », lâche–t-il, pressant les pas vers l’une d’elles. Ils échangent tout bas quelques mots. Puis, le jeune Nigérian appelle un « zém » ou taxi-moto. Direction : un hôtel du coin. Il monte avec la fille, apparemment satisfaite du montant proposé. Le « zém » démarre. Smith jette un coup d’œil derrière et fait un «V» de la victoire avec ses doigts.

 

Une prostituée dans les rues de Gbégamey

43 ans, profession : prostituée depuis 20 ans

Samira, une Togolaise de 43 ans environ, est une ancienne des lieux. Elle confie avoir parcouru plusieurs autres « coins chauds » de Cotonou, avant d’atterrir ici, il y a exactement 5 ans. « Je vis de ce métier depuis une vingtaine d’années », lâche-t-elle aussi, enthousiaste. Elle se donne ses propres raisons. C’est le seul moyen, dit-elle, pour subvenir à la scolarité de ses enfants, depuis la mort de son mari. « Mon fils aîné est en fin de formation de gestion d’entreprise à Dakar. Je dois tout faire pour qu’il soutienne sans difficultés financières », se promet-elle.

Dora, une Béninoise de 38 ans est plus ouverte. Les prix qu’elle propose aux clients pour la passe, varient entre 5000 et 10.000 FCFA. Tout dépend de la manière dont la négociation a été conduite. Il arrive qu’elle accepte moins, parfois 2000 FCFA. « Chaque client est traité selon le prix qu’il a payé. Celui qui paie une petite somme est d’office privé de caresses », martèle Dora. Certaines prostituées affirment ne plus porter de sous-vêtements quant elles sont au « boulot. » Vivianne, 24 ans, s’en explique : « Nous sommes souvent pressées de satisfaire nos clients, pour en prendre d’autres en un temps record. » Jusqu’à 20 hommes en une seule nuit, selon d’autres prostituées.

65 jeunes filles sous la tutelle d’une grande prostituée

Parmi les prostituées, nombreuses sont celles qui ne le deviennent par de leur propre gré. Tout est question de réseau. Affiavi, 40 ans, d’origine togolaise, déclare avoir déjà recruté 65 jeunes filles qu’elle exploite dans l’activité, moyennant un salaire mensuel qu’elle verse à chacune d’elles. Elle accapare donc tous les butins quotidiens. « J’ai des relations, parce que j’exerce ce métier depuis 15 ans. J’envoie parfois mes filles mettre mes clients à l’aise, et après elles sont rémunérées. »

Sandra, une jeune fille de 27 ans d’origine congolaise est la présidente d’un groupe appelé « The High Class Babies », ce qui signifie les « filles de classe supérieure. » Elles seraient sous abonnement et payées par mois par les clients dont la plupart sont des Libanais, expatriés, artistes et autres. L’abonnement est fait après une analyse de sang à l’hôpital pour vérifier leur séronégativité, à en croire Sandra. « Je préfère les Libanais parce qu’ils connaissent la valeur de notre métier. Ils sont des sponsors de classe », avoue pour sa part la Nigériane Linda, 19 ans.

Prostituée malgré elle

Pendant la période des vacances, plusieurs jeunes filles, des élèves en général, quittant divers pays pour rendre une visite à une sœur, tante, cousine et autres relations, se lancent également dans cette activité. A l’abri des regards indiscrets. C’est le cas de Tania, âgée de 17 ans qui passe en terminale cette année. « Je suis venue à Cotonou pour passer mes vacances, dans l’intention d’avoir quelques sous auprès de ma tante pour ma scolarité. Mais à ma grande surprise, elle me fait comprendre que je suis assez grande pour exercer ce métier. Dès lors, pour ne pas mettre fin à mes études, j’ai suivi ses conseils », raconte-t-elle en écrasant une larme.

Comme dans tout commerce, la concurrence se fait également rude ici à Gbégamey entre prostituées. Les services des marabouts sont souvent sollicités par quelques-unes pour attirer beaucoup plus de clients, selon leurs propres témoignages.

 

Note de la rédaction:  En attendant d'autres grands reportages et enquêtes en cours de réalisation, notre équipe vous a proposé ce grand reportage d'un de nos membres datant de juillet 2011. Merci.

6 septembre 2012

Bénin / Sport: Le « Hall of fame » de la Nuit des oscars du sport 2012

 

Catégories

2012

2011

Individuels

Wushu femmes

Monica Amandjikpe

-

Wushu hommes

Nocalbert Assogba

Matthieu Djissou (sanda/wushu) ; Fabrice Noudofinin (taolu/wushu)

Karaté femmes

Rockyath Moustapha

Océane Granièro

Karaté hommes

-

Hendrix Gbègan

Taekwondo

-

Estelle Onson ; Serge Kpéra Orou Chabi

Judo

Jean-Marie Bessou

Wilfrid Mivègbo

Boxe

Chafiq Chitou (poids léger) ; Franck Amoussou (poids welter)

Imorou Tadja Wali

Boxe (engtraîneur)

-

Aurélien Agnan

Athlétisme

Pascaline Adanhougbe (javelot) ; Roméo N’Tia (triple saut)

Odile Ahouanwanou ; Fiacre Brisso Baourou

Tir à l’arc

Merveille Zinsou

-

Lancer de poids (handisport)

Constant Kpohinto

-

Javelot (handisport)

-

Cosme Akpovi

Natation

Jules Bessan

-

Tennis

Magloire Yakpa

Marc Houngbo; Stephanie Ntcha

Football

-

Fadel Suanon

Equipes

Volleyball féminin

UAC (Université d’Abomey-Calavi)

UAC

Volleyball masculin

UAC

Handball féminin

Flowers

Aso Baobab ; Flowers

Handball masculin

Flowers

Basketball

-

Chabi Sourkora (District Donga); Cyriaque Edjo (District Collines)

Pétanque

-

Equipe nationale

Journalistes

Presse écrite

Aubay Roland Zohoun

-

Radio

Constance Meffon

-

Télévision

Hugues Zinsou Zounon

Ospisse Metoli (TV/Ortb) ; Rodrigue Guézodjè (Golfe/TV)

Anciennes gloires

Football

Expédit Dossou-Gbèté

Richard Amoussou

Karaté

Franck Willy Brathier

-

Taekwondo

Pierre B. Ogoudjobi

-

Boxe

-

Georges Boko

Athlétisme

-

Relais 4 x 100 m de 1963

Prix spécial

 

Equipe nationale de tennis

Unas (Supporters) ; Bonaventure K. Codjia (Arbitre) ; Dine Imorou (Sécurité)

 Par Victor-Emmanuel EKWA-BEBE III

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3 septembre 2012

Bénin/Les sportifs de la saison 2011-2012 récompensés.

La troisième édition de la Nuit des oscars du sport (NOSS) s’est déroulée samedi 1er septembre 2012 dans la Salle rouge du Palais des congrès de Cotonou. Pas moins de 24 distinctions ont été attribuées à des sportifs vétérans et actifs et à des hommes des médias, devant un public venu en masse applaudir les héros de la période septembre 2011-septembre 2012.

Par Victor-Emmanuel EKWA-BEBE III.

Les lauréats et les organisateurs de la NOSS

Une superbe soirée, disons-le tout de suite. 12 disciplines étaient à l’honneur à travers leurs meilleurs représentants sur le plan national dans cette cérémonie vespérale du bord de mer. De Monica Amandjikpe en wushu à Magloire Yakpa en tennis, en passant par les équipes de l’UAC et de Flowers respectivement en volley et hand, le Fonds national pour le développement du sport (FNDS) a marqué la 3ème NOSS de façon indélébile dans l’histoire du sport béninois. Outre ces sportifs en activité, le Nuit des oscars du sport a gratifié trois (3) anciens sportifs : Franck Willy Brathier en karaté, Pierre Ogoudjobi en taekwondo et Expédit Dossou-Gbèté en football, le sport roi qui pourtant n’est pas à l’ordre du jour dans les distinctions chez les sportifs encore en activité. Les conséquences de la crise de la FBF de l’avis de certains.

 

Mais de l’avis du président du FNDS et son équipe, le sport n’est sport que si la presse existe.

Monica Amandjikpe, meilleure athlète de wushu

Comme lors de l’édition 2011, l’acte a matérialisé la pensée avec la distinction des journalistes sportifs. Le public a relevé le sourire décontracté d’Aubay Rolland Zohoun de L’Autre Quotidien, l’émotion de l’expérimentée Constance Meffon d’Océan FM, et la profondeur des remerciements de Hugues Zinsou Zounon de l’ORTB-TV, avec en toile de fond les accolades chaleureuses entre les heureux du jour et leurs confrères des autres médias. Des applaudissements fracassants de l’Union nationale des supporters du Bénin et du public ont souligné l’accolade chaleureuse entre Hugues et son ami François Mensah de Canal 3, nominé lui aussi dans la catégorie télévision.

 

Comme chez les pratiquants de sport, il était question pour le FNDS de récompenser un vétéran du micro ou de la plume. Cerise sur le gâteau donc, avec l’oscar attribué à Alex Chodaton, ancien de l’ORTB, sous les vivats nourris du public, reconnaissant l’expertise de celui-là qui a traversé des décennies en contant l’exploit des vedettes des pistes, tapis et terrains.

En guise de dessert de cette fête du sport, l’équipe nationale de tennis s’est vue décerner le trophée spécial de la FDNS pour ses exploits, notamment en Coupe Davis. Entre l’hymne de la FNDS exécuté en ouverture de rideau par une chorale de jeunes filles, les prestations scéniques de la flèche montante de la musique traditionnelle-moderne Sessimè, un sketch du groupe Semako-Wobaho et des démonstrations de taekwondo-dance, la soirée a regroupé tous les ingrédients d’un gala réussi, quoiqu’elle ait commencé par cette fâcheuse habitude qu’est le retard. Les invitations des différents sportifs sur la scène étaient précédées de portraits télédiffusés

Hugues Zinsou Zounon (à gauche) meilleur journaliste sportif TV

 sur des écrans géants, permettant au public de connaître ou de mieux connaître ses stars. C’est d’ailleurs par ce biais que toute la salle reçoit le message de remerciement de Constant Kpohinto, distingué en handisport, et qui défend actuellement les couleurs du Bénin aux Jeux paralympiques à Londres en lancer de poids.

Didier Aplogan Djibode, ministre de la Jeunesse, des sports et loisirs, Sévérin Adjovi, maire de Ouidah et parrain de l’évènement, El Hadj Farouk Soumanou, président du FNDS, Modeste Kérékou, ancien ministre des Sports, les personnalités étaient nombreuses à cette fiesta sportive. Elles se sont succédées sur l’estrade, qui pour un discours, qui pour remettre à un des récipiendaires son oscar. Des allocutions, il ressort que le Bénin a du potentiel en sport et les uns et les autres ont appelé les bonnes volontés à soutenir les prochaines éditions de la NOSS, à l’image des différents sponsors dont les représentants bouclaient le carré VIP face à l’estrade. Le maître de cérémonie a même suggéré le « milliard sportif », allusion au soutien financier dont bénéficie le secteur culturel depuis cinq ans, le milliard culturel.

Allocution du ministre des Sports Didier APLOGAN

Démonstration de 'taekwondo-dance'

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