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6 septembre 2012

Bénin/Médias: Les professionnels de la presse en phase avec le ministère

Un atelier de renforcement des relations avec les associations professionnelles des médias a eu lieu hier mercredi au ministère de la Communication. Il s’agissait en fait d’améliorer les liens entre la Direction générale du développement des médias et les hommes de presse.

Par Edem ANAKA

D’entrée de jeu, Marcel Tchobo, directeur général du développement des médias, souligne l’importance de la rencontre. Il s’agit pour sa structure d’être plus près des médias au Bénin. Cet acte trouve sa raison d’être dans une maxime que livre le responsable de l’atelier : « Renforcer les médias, c’est renforcer la démocratie. » Pour joindre l’acte à la parole, les échanges se tiennent autour trois thèmes : « Regard éthique sur l’environnement institutionnel de la presse au Bénin », « Formation en journalisme au Bénin, contexte, acteurs et évaluation des pratiques en cours », « Coopération entre presse et partenaires au développement des médias. »

Une action qui trouve l’approbation du patron des lieux. Devant le patronat de la presse, l’Union des professionnels des médias (UPMB) et les représentantes des femmes de l’UPMB, le ministre de la Communication et des technologies de l’information et de la communication présente la presse comme le 4ème pouvoir : « Celui qui a l’information a le pouvoir », dit-il avant de préciser que celui qui a le pouvoir n’a pas forcément l’information. Une invite à plus de vérification et de responsabilité. Max Awouèkè tire des exemples de sa carrière de juriste et spécialiste en droit de la presse en France, et présente les conséquences fâcheuses qu’apportent des informations non vérifiées. Il souligne : « Quand vous publiez un article accusant quelqu’un, pensez qu’il a une famille. L’article qui le salit fait tout de suite écho. Et si après l’on découvre que les informations étaient erronées, le mal est déjà fait. A ce moment la rectification apportée ne bénéficie pas du même écho que l’article précédemment publié. »

Le ministre reconnaît cependant plusieurs problèmes qui minent la profession. Entre autre, il cite l’insuffisance de cadres référentiels de développement du secteur, la faiblesse de l’organisation juridique et de l’environnement économique des médias, la question du statut du journaliste, de ses conditions de vie et de travail, les conditions de création de la presse écrite trop laxistes « qui ouvrent la profession à tout venant », la faible production d’émissions radiophoniques et télévisuelles sur les réalités endogènes, la corruption des hommes des médias par les milieux politiques.

L’atelier s’est tenu grâce à l’appui du Programme d’appui à la démocratie et à l’égalité des genres de l’ambassade du Danemark (PADEG/DANIDA).

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